Pour la rentrée, j’ai choisi de consacrer cette brève à un sujet fondamental : le retour sur investissement…

L’époque est aux start-up et au digital, ce n’est pas un scoop. Le numérique n’est pas une option certes,  mais il est périlleux de limiter sa stratégie à une campagne sur Internet et dans la presse locale.

Success story

Il y a quelques mois j’ai été frappée par un article de presse qui vantait les mérites d’une jeune entreprise qui avait trouvé son marché au bout de 6 ans.  Dans ce cas (malheureusement assez fréquent), on peut affirmer avec certitude qu’aucune étude de marché (étude consommateur et environnement) n’a été réalisée.

Elle aurait sans doute abouti à la conclusion que la majorité des français sont rebutés par l’aspect de ce produit alimentaire. Des investigations auront démontré d’autres débouchés et usages sur le secteur bien-être, très florissant.

Deux ans et demi

C’est le retour sur investissement des lancements de nouveaux produits dans la plupart des mastodontes de l’industrie française. Pourquoi une jeune entreprise prendrait elle plus de risques que la filiale d’un grand groupe ? Mystère ! Ou alors parce que ces jeunes « pousses » sont soutenues par un dispositif d’accompagnement qui fait travailler de nombreux acteurs…

Sous perfusion

Le marketing est la clé de voûte du business plan. Il est rare que les résultats  d’une étude soient négatifs. Bien au contraire, réalisées par des experts, une étude de marché ou d’environnement va déterminer sur quel terrain de jeu évoluer et aboutir à un retour sur investissement rapide.

Celles et ceux qui connaissent la théorie du Blue Ocean comprendront.

Croyez en mon expérience, mieux vaut investir quelques deniers en conseil que d‘être maintenu sous perfusion gratuitement ou presque et attendre des années pour trouver son marché…

N’hésitez pas à commenter sur le billet même si les mails sont également bienvenus.

Auteur : Léa Riposa
Publié le 1er septembre 2019.