La période actuelle est marquée par la mobilisation, la solidarité, le combat. Après la phase de sidération, la France est à la fois immobile et active, elle résiste. Les initiatives bienveillantes se multiplient et donnent à voir les valeurs de leurs auteurs.

Pourtant, ce mouvement favorise l’émergence d’experts auto-proclamés, des novices aux motivations vertueuses jusqu’aux purs escrocs.  

Ces marchands de rêves sévissent dans le secteur de la communication, de l’image, du numérique. Ils réussissent à leurrer des dirigeants experts de leur domaine mais qui connaissent mal ces disciplines. Pour ces entrepreneurs, difficile de détecter le niveau d’optimisation d’un site internet, d’opposer des arguments à une campagne Adwords ou d’envisager le dépôt d’une marque.

Comment échapper à ces illusionnistes peu scrupuleux ? Vous former ou former votre équipe, prendre conseil auprès d’un avocat ou même auprès de la permanence juridique de votre fédération professionnelle. Enfin, selon la thématique, vous pouvez aussi vous tourner vers votre expert-comptable.

Quelques repères pour choisir votre prestataire de conseil

Le consultant
Le consultant est un prestataire de conseil qui apporte des solutions à problème spécifique. Il apporte une vision objective et il utilise des méthodologies propres au métier, pour créer du résultat et souvent, pour faire monter les équipes en compétences.

Souvent, il s’agit d’un expert spécialisé dans un domaine : management, stratégie, finance, informatique ou encore marketing.

L’offre du consultant
L’offre varie en fonction de la taille et de la structure de l’activité. Néanmoins, retenez que ce conseiller d’affaires pose un diagnostic (audit), avant de livrer une analyse et des recommandations opérationnelles.

Les compétences
Pour exercer, le consultant a besoin de s’appuyer sur de solides connaissances et des années de pratique. N’hésitez pas à faire des recherches pour connaitre le profil, les qualifications et l’expérience de votre interlocuteur. Quels secteurs ? Quelles solutions apportées ? Avec quels moyens ?

La cohérence
Un sportif de haut niveau, ancien champion olympique retourne sur les bancs d’une grande école de commerce pour se reconvertir en coach de dirigeant. Certes, il a peu de pratique de l’entreprise mais son cursus est solide. Quant à sa légitimité à coacher des équipes en mode entraineur sportif, elle est impeccable !

En revanche, il faut rester prudent face aux reconversions soudaines, aux extensions d’offres de services sans modification du code APE.

Le code APE
Autre indice, le code APE correspond à l’activité principale. Pour les consultants, les plus courants sont :
– 7021Z, conseil en relations publiques et communication
– 7022Z, conseil pour les affaires et autres conseils de gestion
– 6202A, conseil en systèmes et logiciels informatiques.

Les honoraires
Les honoraires varient en fonction du domaine d’activité, de la région, de la nature de livrables. Compter 20% d’écart entre Paris et la province.
À corréler avec les livrables. La création d’un logo n’est pas la création d’une marque et la rédaction de quelques articles ne constitue une stratégie éditoriale…

La lettre de mission
Les honoraires sont mentionnés dans la lettre de mission à remettre au client. Ce document doit préciser, entre autres, la nature exacte des livrables, les délais d’exécution, les obligations notamment l’obligation de confidentialité.

Une fois tous ces points vérifiés, vous pourrez apprécier la qualité de l’investissement et consulter divers professionnels avant de prendre votre décision.

Auteur : Léa Riposa
Publié le 1er avril 2020.